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Bugale de Beluga

En bref, pour les pressés!
Les bugale ont retrouvé le plancher des vaches. Moi aussi d'ailleurs, mais je commence à trouver le temps long sur le parking! Le clapotis de l'eau me manque... Je cherche toute personne qui, dans le même état, est prêt pour l'aventure. Faites-nous signe!
Qui est Beluga?
Je suis un Maracuja 42 en alu des chantiers Sindbad. Je suis né en 1983. J'aime quand on éteint le moteur après avoir déroulé le génois et je n'aime pas être hors de l'eau!

DSCN0007BLOGJ'ai quitté les côtes françaises avec les bugale en octobre 2016 pour une aventure de trois années. On a vécu ensemble des moments forts entre les globicéphales au Nord de Sainte-Lucie et les baleines à bosse et baleines bleues du Canada, les fjords de la Nouvelle-Ecosse et de Terre Neuve, le sable noir des Canaries et les lagons turquoises des Iles vierges, les sourires francs et massifs des Cap-verdiens et les notes créoles antillaises. On a traversé des grands silences et des peaux du diable, entre pétole et gros vent. A bord aussi, la vie à 5 se fait intense, entre coup de gueule et cris de joie, c'était rarement le calme plat.

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Et qui sont les bugale...?

20180118_235627Je m'appelle Fanch. J'ai 9 ans. Je n'aime pas être en chantier et naviguer au prés. J'aime bien manger des noix de coco et des mangues ou mettre Beluga à la cape quand il y a un orage. 

20180209_124942Je m'appelle Marjane. J'ai dix ans, bientôt onze. Je n'aime pas quand l'évier se bouche et que je dois faire la vaisselle ou rester trop longtemps à la même escale. J'aime cuisiner des pâtes au thon à la crème ou voir des dauphins ou des baleines tout près du bateau. J'aime aussi dépasser un autre bateau!

20180119_000025Je m'appelle Malo, j'ai douze ans et demi bien tassés. Je n'aime pas que rien n'ai mordu à la ligne de traîne à la fin de la journée ou que je monte une ligne et qu'elle se casse dès le début. J'aime qu'un thon y morde, j'aime le vider et le cuisiner! J'aime me glisser dans la couette pour me réchauffer quand il fait froid ou constater qu'en 24 heures, on a fait une moyenne de 180 milles.

20180207_082626Je m'appelle Jean-Sam. Je n'aime pas quans les voiles battent par manque de vent ou faire un manque à virer. J'aime avoir envie de prendre la barre à la place du régulateur quand Beluga avance bien!

20180219_110723Je m'appelle Sabine. Je n'aime pas quand le vent s'essouffle jusqu'à s'évanouir complètement ou quand le réveil sonne et m'annonce ma prise de quart de nuit. J'aime surprendre le regard d'un de mes enfants se perdre dans le bleu ou plonger dans des constellations encore inconnues ou une pleine lune généreuse tout en écoutant Izia.

Archives
6 novembre 2016

Lisbonne sous la pluie

Hier, on a visité Lisbonne sous la pluie. Il y avait tellement d'escaliers qu'on se serait cru au pied du mont Wu-Tang.

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On a pris beaucoup de transports en commun et on a mangé sous un abris-bus. On a  croisé des gens qui ciraient les chaussures, quelques vrais coqs dans la rue et des minuscules dans les échopes de souvenirs car c'est le symbole du Portugal.

 

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Une légende raconte qu'un horrible crime fut commis dans un petit village nommé Barcelos. On ne trouva pas le coupable du crime. Du coup, les habitants s'empressèrent de désigner quelqu'un. Il désignèrent un malheureux pélerin de passage qui souhaitait se rendre a St-Jacques de Compostelle pour exaucer un voeu. Il fit office de coupable et fut condamné à la potence. Il eut beau clamé son innocence, rien n'y fit. Son dernier jour arriva et sa dernière faveur fut qu'on le mène près du juge. Arrivé là-bas, le magistrat demanda le silence pour écouter les dernières paroles du pélerin. "Il est ausi sûr que je suis innocent, qu'il est aussi sûr que ce coq chantera au moment où l'on me pendra", dit-il en désignant un poulet roti. Le juge fut agacé et ordonna "Qu'on le pende!". Le pélerin fut immédiatement reconduit à la potence. A ce moment là, le coq se mit à chanter. Le juge se précipita jusqu'au condamné pour le libérer. Chose inutile car la corde refusait de se serrer. Il put donc repartir en paix. Depuis ce jour, le coq est devenu un symbole du Portugal. Emblème représentant la morale, la justice et l'optimiste.

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6 novembre 2016

Lisboa

Hier, nous sommes partis sous un temps un peu grisonnant au-dessus de nos têtes. La captitainerie d'Oeiras nous a emmené jusqu'à la gare la plus proche et là, nous sommes montés dans un train de banlieue qui a longé le Tage jusqu'au centre de Lisbonne.

On avait le guide du routard. Nos estomacs commençaient à grincer en arrivant sur la capitale. J'avais repéré un petit parc dont les experts disaient du bien. On a pris le métro jusqu'à la station la plus proche... Qui n'était pas si proche que ça. On est sorti. On a grimpé. Les enfants commençaient à pigner. Puis, à quelques foulées du lieu convoité, une drache bien de chez nous tombe comme un rideau. On s'est abrité tant bien que mal sous un kiosque à journaux, je crois, qui n'était pas encore ouvert ou déjà fermé, au choix. La pluie n'a pas cessé. On a repris le bus setecentos e sessenta pour descendre, dans un coin touristiquement plus névralgique. Un vieux portugais a craqué pour Marjane et Fanch... Y allait de ses grosses paluches sur les joues timides de notre blondinette et tapotait la capuche humide de notre Murphy en herbe. On a rangé le guide aussi.

Quand le bus nous a déposés, la pluie avait cessé. On s'est assis à un abribus, en rang d'oignons, pour soulager nos estomacs. Un peu la loose le pique-nique, non? Ben en fait, on vous recommande ce genre de pratique. Personne ne te remarque et tu as une vue d'ensemble sur ce qui se passe tout autour. Le mec qui court après son bus mais dont la porte refuse obstinément de s'ouvrir, les touristes qui font la queue pour les car sightseeing accueillis avec le flegme légendaire des hôtes portugais, les balayeurs de rue qui commencent à se débattre avec les premières feuilles d'automne. Et grâce à cette petite pause a priori sans charme, tu te rends compte que l'été est en train de quitter le Portugal. Que les chaleurs de Cascais étaient un peu comme ces dernières journées d'été indien en Bretagne... On ne verra pas les lumières jaunes de Lisbonne et le tage en mode fleuve de paille, on aura vu les tas de feuilles mortes.

 

4 novembre 2016

Un projet, deux manières de contribuer...

NOUS VENONS DE CREER UN COMPTE PAYPAL POUR TOUS CEUX QUI VEULENT NOUS SOUTENIR...

Apparemment, c'est simple comme bonjour... Il vous faut juste créer votre propre compte!

Voici le lien de la page.

 

Pay Sabine Coeckelbergh using PayPal.Me

Go to paypal.me/bugaledebeluga and type in the amount. Since it's PayPal, it's easy and secure. Don't have a PayPal account? No worries. Getting one is fast and free.

https://www.paypal.me

SINON, DEUXIEME SOLUTION, VOUS POUVEZ EFFECTUER UN VIREMENT DIRECTEMENT SUR NOTRE COMPTE DE VOYAGE : 

Titulaires du compte : Coeckelbergh Sabine et Perrolle Jean-Samuel - Cosquinquis 29190 LENNON

IBAN : FR76 1380 7001 4430 4194 5919 705

BIC : CCBPFRPPNAN

Encore merci à tous!

 

 

4 novembre 2016

Mosaïque pour que le vent souffle...

RECHERCHE REGULATEUR D'ALLURE POUR PROJET DE VOYAGE EN VOILIER EN FAMILLE AVEC ESCALE DE SOUTIEN A L'ILE A VACHE, HAÏTI...

NOUS N'AVONS PLUS DE PILOTE... NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE AIDE POUR UN REGULATEUR D'ALLURE...!

 Les petits ruisseaux font les grandes rivières. ..

Tout don, petit ou grand, sera le bienvenu à bord.

regulateur

Le régulateur se couvre de plus en plus.

Vous aimez nous suivre?

Aidez-nous à avancer plus loin en contribuant au projet...

 

Voici diverses possibilités et leurs contreparties : 

Force 0,  pétole   jusqu'à  5 euros. Contrepartie : notre infinie reconnaissance.

Force 2,  légère brise jusqu'à  15 euros. Contrepartie : notre infinie reconnaissance et votre photo sur notre site.


Force 4, jolie brise   jusqu'à 25 euros. Contrepartie : notre infinie reconnaissance, une carte postale de tout l'equipage à une escale de notre voyage, votre photo (si vous voulez) sur notre site.

Force 6, vent frais jusqu'à  50 euros. Contrepartie : notre infinie reconnaissance, trois cartes postales envoyées des escales les plus étonnantes de notre voyage, votre photo (si vous voulez) sur notre site.

Force 8, coup de vent jusqu'à 100 euros. Contrepartie : notre infinie reconnaissance, trois cartes postales envoyées des escales les plus étonnantes de notre voyage, votre photo (si vous voulez) sur notre site et un colis surprise avec une babiole rigolote d'un pays visité. 

Force 10, tempête, 250 euros. Contrepartie : notre infinie reconnaissance, trois cartes postales envoyées des escales les plus étonnantes de notre voyage, votre photo (si vous voulez) sur notre site, un colis surprise avec une babiole rigolote d'un pays visité et un we à bord.

Force 12, ouragan, 1000 euros. Contrepartie : notre infinie reconnaissance, trois cartes postales envoyées des escales les plus étonnantes de notre voyage, votre photo (si vous voulez) sur notre site, un colis surprise avec une babiole rigolote d'un pays visité et une semaine à bord.

 

VOUS POUVEZ EFFECTUER UN VIREMENT DIRECTEMENT SUR NOTRE COMPTE DE VOYAGE : 

Titulaires du compte : Coeckelbergh Sabine et Perrolle Jean-Samuel - Cosquinquis 29190 LENNON

IBAN : FR76 1380 7001 4430 4194 5919 705

BIC : CCBPFRPPNAN

OU PASSER PAR NOTRE COMPTE PAYPAL :

https://www.paypal.me/bugaledebeluga

N'hésitez pas à partager encore et encore,

à en parler autour de vous pour que le vent forcisse encore!

 

 

3 novembre 2016

Une mésaventure bien ficelée !

Me revoilà à Oeiras. Je suis parti puis je suis revenu… La balade fut un peu courte. On n’a même pas quitté le chenal d’approche du port, ou à peine.

 

Mon étrave pointait le premier pont du Tage qu’un des enfants a confondu avec le Golden Bridge. Gérard ronronnait paisiblement parce que le vent jouait de nouveau les Arlesiennes. Le pilote, celui qui ne sait barrer que par pétole, gérait le cap tandis que certains membres de l’équipage s’activaient à dénouer les cabestans des pare-battes et à lover avec amour les aussières. Je crois que de l’eau n’allait pas tarder à bouillir pour une tisane. On n’était donc pas mal quoi…J’étais bien content à l’idée de faire plonger l’ancre et de faire défiler les fonds sous ma coque.

Et puis là, sans crier gare, Gérard s’est mis à bouder d’un coup ! Il s’est pris la tête avec un bout’ qui traînait entre la coque et le fond justement. Et cette satanée corde à la dérive  a fini par le baillonner le pauvre… Bref, hélice immobilisée et grosse pétole mais aussi gros courant. On n’avançait plus sur l’eau mais l’eau elle, entraînait à deux nœuds mes 15 tonnes dans les entrailles du Tage !

Alors, après un point du bilan rapide, la décision est prise de jeter l’ancre légère dans les 25 mètres de fond du fleuve. Ca gigotait bien, même sans vent, il y avait un clapot dégueulasse. Et là, ben fallait avancer dans le point du bilan. Jean-Sam a courageusement enfilé combi et masque. Il s’est glissé sur le lieu du crime. Après quelques aller-retour palmés, il en a conclu que le baillonage était digne de la mafia italienne. Alors la VHF nous a mis en contact avec la marina d’Oerias.

Ils sont arrivés. On a essayé de libérer Gérard avec des coups de moteur, une fois en avant, une fois en arrière, une nouvelle fois en avant, une nouvelle fois en arrière mais rien n’y fit. Il fallait plonger. Alors on m’a mis un bout’ de remorquage, plus sympa celui-là !

Une fois au port, les combis ont été enfilées. Sabine et Jean-Sam étaient aussi à l’aise dans l’eau que des pingouins à l’aise pour marcher sur la banquise, les pauvres. Mais ils ont pris sur eux et se sont relayés avec le couteau de plongée d’un pilier breton… Seb du Parcou, je crois qu’il s’appelle ! Ils l’ont invoqué plus d’une fois. Le schlass tailladait gaiement les 5 tours que la bailloneuse avait fait autour de l’arbre d’hélice ! Après quelques plongées dans les eaux douteuses du port, chargées de méduses et autres joyeusetés, après une ou deux tasses d’eau bien salée, ils ont réussi à libérer Gérard de l’harceleuse !

Mais bon, le courant s’était inversé et le soleil s’était couché. Donc on a baillonné nos envies de mettre les voiles et on m’a attaché au ponton… On est tous baillonné quelque part, mais il est bon de choisir ce qui nous baillonne tout de même !

 

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3 novembre 2016

Cascais

Alors... Comment décrire Cascais?

C'est un peu le Saint-Tropez du Portugal. Tout y est très mignon, mais trop léché, trop propre. Ca manque de crépi défraîchi, d'azulejos ébréchés, de voitures éraflées, de mamys originales. On y a croisé trop de façades resplendissantes en fer forgé, de Ferrari ou Lexius, de perches à selfies et même des sculptures de sable kitchissimes que les gens admiraient tout en y jetant des pièces comme à la fontaine de Neptune de Florence.

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Par contre, il y faisait bon. On a presque eu trop chaud dis donc.

Et puis, ce qui était bien, c'était le mouillage. Enfin, un mouillage digne de ce nom, sans houle entrante et bien abrité des vents de terre. On y a débarqué dès le premier soir de notre arrivée, sur une petite plage proprette, à la tombée de la nuit. A cinq, débraillés par notre journée de moteur, plus Maki, qui a bondi dès que possible pour se soulager, face à la foule.

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On y est retourné le lendemain. Histoire de lâcher les fauves sur la plage. On a embarqué le pique-nique afin d'éviter les guêt-apens à touristes.

Dans l'après-midi, le vent n'était plus favorable pour rester à la pioche dans la petite anse... Alors on a quitté les paillettes pour rallier Oeiras sous un vent faible mais dont notre gros bazu a pu profiter. Malgré ses 15 tonnes, il filait à 5 noeuds à l'entrée du Tage. Là, plus d'abri au mouillage. On est entré au port où on a retrouvé Moana, une autre famille en voyage, à la grande joie de nos gnômes.

Les enfants ont passé la nav à faire des coloriages, sages comme des images. peut-être avaient-ils pris un coup de chaud sur la plage?? Nous, nous avons profité d'un calme arboré ci et là de bons fous rires...

 

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On quittera la marina en fin d'après-midi, tout à l'heure. Non seulement, Oeiras n'a pas grand charme mais en plus, les tarifs sont exorbitants. On a étudié la carte pour trouver un mouillage abrité du vent du Sud qui souffle depuis hier et qui nous ramène des nuages parfois trop chargés à notre goût.  Seixal est l'élue, petite ville sur la rive Sud du Tage. Elue parmi très peu de possibilités. La côte portugaise offre en effet peu d'abri naturel, mais celui-ci n'a pas l'air mal...

 

2 novembre 2016

Sentes Maracujà?

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2 novembre 2016

Hà tempo...

Quelle surprise de découvrir du breton sur la poupe d'un bateau portugais! Et puis, ils ont bien choisi leur expression. Elle résume tant l'atmosphère du pays que l'ambiance du bord du moment puisque de toute façon, on est coincé dans l'embouchure du Tage jusqu'à l'arrivée de Maurice II le régulateur.

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1 novembre 2016

Halloween (ou pas?)


Hier soir, on a fêté Halloween sur les pontons d'Oreias avec des copains rencontrés à La Corogne et retrouvés de ci, de là depuis. Il y avait Justine et Clémence avec nous. Les déguisements étaient très... originaux bien qu'improvisés. Marjane était déguisée en sorcière, Fanch en zombie pirate et moi, en ninja aux sandales Gutten. Ce n'était pas tant nos déguisemens qui faisaient peur aux gens que le fait de voir des enfants à la recherche de bonbons sur les pontons. Les têtes des gens étaient si rigolotes qu'on en oubliait presque pourquoi on était venu. On ne s'attendait pas à grand chose mais le résultat fut étonnement grandiose. On a eu de tout : du Toblerone suisse, des Ferrero rochers, des crackers et des bonbons gomme anglais. C'était le plus étrange des Halloweens !

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1 novembre 2016

Les Berlengas

J'ai quitté Nazaré et ses falaises je ne sais plus trop quel jour. Tout le monde a d'ailleurs l'air de se soucier de l'agenda comme de l'an quarante. Si, il y a juste une date qui semble les mettre en éveil, c'est le 7 novembre... Date butoir à laquelle doit partir mon nouveau copain de Hambourg pour nous rejoindre à bord. Vous savez, Maurice II, le régulateur.

Bon, bref, j'ai quitté Nazaré au moteur et je suis arrivé au moteur 5 milles plus loin, dans une petite anse toute mignonne, celle de Sao Martinho Do Porto. Et là, surprise, pas de port... Aucun quai ou ponton. Nada, que tchi, nothing. Bah, du coup, on a actionné le guindeau et mon ancre s'est posée sur un fond de sable, à 5 mètres sous l'eau. Que c'était bon de se poser sans avoir la sensation d'être emprisonné dans des pare-battes et des aussières de tous les côtés... Juste une chaîne, certes. Mais de mon point de vue, c'est nettement plus léger. Je vous assure.

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Bon, après, les enfants n'ont pas résisté à la plage où pour la première fois depuis longtemps, quelques vaguelettes inoffensives venaient s'échouer. Qu'elles étaient douces par rapport aux monstres de Nazaré ou Leixoes. Le débarquement, c'était quelque chose. Maki, ma copine, était très impatiente. Malo vous a fait un p'tit reportage de l'embarquement dans l'annexe! Je vous le mets...

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Le lendemain, ils ont déjeuné dans le cockpit. Un beau matin d'été alors qu'on est tout de même fin septembre. Euhh... Non, fin octobre! Je vous disais que les agendas hein. Ensuite, la chaîne est rentrée se lover dans la baille à mouillage et on est parti vers le Sud. C'était pas la tempête mais les voiles sont sorties puis sont rentrées puis sont ressorties puis sont rerentrées. Une partie de cache-cache avec le vent. Je ne saurais vous dire qui du vent ou du moteur a gagné.

Il y avait les îles Berlengas dans l'étrave. Alors, on a fini par y arriver. 

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Là-bas, pléthore de bateaux de pêche et donc, de poissons. La surface de l'eau grouillait par endroit.

Et vous savez ce que j'ai vu non loin de ma coque? Des poissons lune. Si, si, si. Je vous assure. A un moment, on a vu un truc briller... Avec une nageoire un peu squive qui ressortait. C'est parce qu'il se déplace sur le côté, en superficie, ce qui fait que son éclat brille et soit visible à distance, c'est pour ça qu'on l'appelle poisson Lune je suppose. J'suis malin hein!

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MolaMola

Là-bas, on a essayé de replonger l'ancre dans une anse qui avait l'allure d'un mouchoir de poche, avec des fonds en forme de montagnes russes rocheuses. Mouillage avant et mouillage arrière, pour rester dans l'axe du mouchoir. Mais de ce côté de l'île, c'était le vent qui n'était pas disposé à nous offrir un abri calme (de l'autre, c'était la houle qui m'aurait fait remuer de la barre).  On a bavé devant un paysage à couper le souffle. C'était un mouchoir en dentelle de Bruges tout de même! Pas le vulgaire kleenex. Puis on est reparti. Vraiment dommage... Mais bon, j'aurais pas dormi tranquille au-milieu des cailloux, avec ce vent d'Est mal orienté (le comble, non?).

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Mon étrave a pointé Peniche. Ca se prononce comme ces bateaux tout plats dont j'ai déjà entendu parler mais que je n'ai jamais vus, je crois qu'on les trouve surtout sur les fleuves. On n'a pas mis très longtemps à y arriver. Sabine et Jean-Sam ont voulu réessayer un mouillage. J'ai l'impression d'être un peu tombé sur des acharnés de  la pioche! Attention, je ne m'en plains pas... Je préfère moi aussi. Mais la houle, même fatiguée, continuait à bercer un peu trop vigoureusement ma coque. Alors, ils se sont résignés à aller au port où j'ai été accueilli à listons ouverts par un bateau qui venait de Finlande, le bougre.

Bon... Là, je suis plus loin que Peniche. Mais je vais pas mobiliser le clavier, je laisserai d'autres vous raconter la suite. 

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